27 mars 2007

Globetrotter: Gras Attitude Allemande spontannée


Le Globetrotter, la petite rubrique périodique. J'en ai pour tout le monde.

Ah, douce teutonnie chère à mon coeur.

Pays de science, de convivialité, de trekkies, de politique fédérale boîtonnante, de blondes beautés félines taillées à même le granit question finesse.

Pays de Tokio Hotel... Merde, en fait je pourrais m'arrêter là.


Les Allemands aiment faire les choses convenablement. Surtout se couler.
Et j'ai eu l'occasion de charger convenablement les accus sur le sujet hier. (D'où "pas-de-post". De toute façon, pourquoi je me justifie, moi ?)

Pays délicieux, pétri de honte nationale mal digérée qui a donné au monde au moins deux renvois historiques qualifiables de "mondiaux", plus un troisième déposé à domicile qu'on appellera par décence "identité culturelle contemporaine". Qui macère.

Traumatisés par l'idée que leurs mamans et leurs papas aient consciencieusement manqué d'extérminer un quart de la planète quelques décennies plus tôt, et ni assez ethniques ni assez Israeliens pour qu'on puisse simplement passer ça dans la seconde moitié du JT comme vague mention internationale, les Allemands appliquent tout leur acharnement aux cours de rattrapage fournis par les ex-occupants post-défaite, la Réunification en guise de béquille salvatrice pour garder à tout prix les yeux fermés sur la longue traînée de matière grise qui jalonne leur descente vers l'infantilisme pro-américain sans concession.

Ca y est, le mot est lâché. Peut-être le déclencheur définitif de la ruine germanique, avec certitude celle de mon ire déchaînée.
Là où le fermier Normand a vu la pérénité de l'hymen de ses filles s'aligner sur la consistance du Chewing Gum des GIes, l'Allemagne a uniformément doté ses générations à venir d'une capacité rectale suffisante pour accueillir un Sherman M-10 Wolverine. Grâce soit rendue à la production pornographique allemande pour avoir depuis su transmettre cette tradition au sens le plus littéral, c'est encore le moindre des maux dont ce pays s'afflige.

Perdu dans la tonte de jours meilleurs, c'est à croire que le modèle américain a pénétré au niveau moléculaire depuis l'occupation alliée. A part éventuellement la subtilité architecturale soviétique, utilisée à bon escient dans les logements octroyés aujourd'hui à bas prix aux immigrants Turcs, histoire de bien leur faire comprendre l'égalité des chances, tout ce dont les Allemands semblent avoir hérité de la disette du perdant est l'idée incocevable qu'évolution rime avec outre-Atlantique... Sigh.
Que les saillies furieuses de culturistes priapiques aux couleurs de l'Oncle Sam aient pu enfoncer à grands coups de boutoir une telle idée dans la tête d'une génération ou deux d'Allemands à cette époque reste encore très concevable. Après tout, c'était quand même eux, les blonds qui avaient gagné.
Mais les Allemands aiment faire les choses bien. Même lorsque l'échec du modèle social porté aux nues est assez évident pour pouvoir devenir un sujet au bac général français, ils s'entêtent.

Premier reflet, le media televisuel. Méthode de communication sociale casi-exclusive, à l'instar du grand frère américain. La prositution de l'intellect s'élève ici carrément au rang de maison de passes. Et c'est le bonheur à tous les étages.
La linguistique générale, les Allemands mâtinant, presque aussi souvent en Anglais qu'en Allemand, leur équivalent de langage SMS largement diffusé avec de vagues relents de Turc, dans une pathétique tentative d'apparât égalitaire derrière lequel on peut continuer à tabasser l'immigré dans les ruelles sombres, de toute façon c'est un chômeur.
Grilles des programmes, cages pour Chimpanzés monomaniaques, découpage américain de plages publicitaires à vif dans le tissu adipeux des Reality-Show semi-fictionnels surrinés en boucle de 13 à 18h, 4 chaînes publiques sur 8.
Le Star System n'est pas en reste. Je ne m'étends pas sur le sujet, ils n'ont pas encore suinté outre-Rhin. Image simple: Massimo Gargia. Aujourd'hui. Pleins.


Vague furoncle émergeant sur le flot de la grasse réalité allemande, la déchéance cathodique n'est que le premier maillon de la grande chaîne (il)logique qui se déroule dans le vide non-sensique généré par une société qui élève American Pie au rang d'oeuvre d'art. Documentaire.

La réputation du touriste allemand, modèle d'exportation estampilé 100% pur porc, se justifie tristement même une fois retirée la couenne financière, découvrant à nu ce qui ne saurait pudiquement être décrit que comme un-américain-avec-un-drôle-d'accent. Marche uniquement avec le modèle masculin. Les Allemandes sont un peu mieux élevées. Elles ne parlent pas la bouche pleine.

Heureusement, le modèle social de la grande nation germanique, considérablement en avance sur tout ses voisins niveau américanisation anti-productive, dans un effort de course digne d'un lévrier afghan qui a flairé la femelle en chaleur, abîme lentement le pays dans les convulsions gluantes de la phase terminale du mécanisme de pensée.

Bientôt définitivement soudés par la croissante charge pondérale alcoolisée à l'écran baveux de leur incohérence socialement acceptable, il leur faudra un petit bonhomme très très motivé pour emmettre à nouveau quelque son que ce soit. Et peut-être une guerre...

Ah, finalement non, ils ont déjà donné.
Tant pis.
J'enverrais une couronne.

25 mars 2007

On reprend.




Fin du RHAAAAAAAA !


C'est reparti, retour en ligne, prochain post demain.

Je ne soigne pas mes effets, j'ai juste autre chose à foutre des fois.

13 mars 2007

12 mars 2007

(photo)Synthèse de la culture hippo(p)

Parfois, j'aime bien jardiner. A chaque saison la récolte s'annonce meilleure. Sans OGM en plus. On a les rappeurs pour ça. Question engrais, j'ai jamais rien vu qui multiplie aussi efficacement les légumes.

Je suis particulièrement impressioné par le phénomène d'appartenance à une communauté pseudo-culturelle, auto-étiquettée à grand renforts de beuglements inarticulés pétris d'automasturbation revendicative modèle ch'ai-po-s-qui-s-posse-mais-chui-contre (TM).

Ad nauseum, variation profondément philosophique sur l'impérieuse nécessité de se frotter mutuellement les biceps ensués, friction rassurante dans les ténèbres intellectuelles qui servent d'embryons de cheminement de pensée à l'assidu pratiquant du baskets-casquette-survet' dans la terrible et oppressive société qui le dépasse.

Dommage que le réflexe de réflexion salvateur issu de la perdition dans le marasme économique bien réel qui entoure les pas-de-bol de la démocrature soit remplacé systématiquement par l'ahanement bêtifié d'une bande de demi-babouins gesticulants. Le balancement autistique inargumenté en guise de bouclier contre la misère, renoncement déguisé en révolte. Etouffant les quelques efforts expressifs d'une poignée d'éduqués dans la bouillie des sécrétions corporelles du protoplasme simili-humain qui se vautre dans le fantasme polymérisé à 50 centimes, miroir déformant de l'infantile ultra-succès utéro-freudien ostentatoire.

Vox clamantis in deserto VS j'éjacule donc je suis.

Chaque pas supplémentaire dans l'imitation d'un énième modèle épilepto-priapique, plus orné de décoration aurifère qu'un luminaire de noël nord-américain monté (au propre comme au figuré) par un adorateur prépubère de Ganesh, un nouveau succès de la négation existencielle post-reptilienne.

Rentabilisation envisageable, encore quelques pas de plus et l'amputation généralisée des membres, casquette et entre-jambe excepté, pourrait même résoudre quelques problèmes d'alimentation protéïnique ici ou là. Branchez un asticot sur du 220 dans le prochain clip de Booba, ils seront d'accord. Plus facile pour danser, man !

Ceci dit, les radios dédiées à cette merveille culturelle ont leur utilité.
Moi, je m'en sers dans les embouteillages. Question de communication.

J'aime entendre les pots d'échappement du monde qui m'entoure en stéréo...
Catalyse cathartique.

8 mars 2007

Bande annonce

Tada. Prochain Globe-Trotter bientôt sur vos écrans... Allemagne.

Ca me démangeait trop.

Equitablement injuste

Oui oui. Aujourd'hui je vais juste taper un peu en général. A l'aveuglette aussi.

Ou au moins à la borgnette. Private Joke.

Ah oui. Pas d'image aujourd'hui. Voilà.

Une furieuse envie de diatriber sur les défenseurs de la religieuse attitude qui consiste béatement à attribuer à tous le même inégalable potentiel humain à se rendre digne de la statuification. Ou errection de statue, si vous préférez. Marrant, pour la plupart, l'errection finit par s'arrêter là d'ailleurs. Tôt ou tard.

J'adore ça. Une sorte de révélation mystique contraire à toute forme d'évidence biologique, qui se déverse séance tenante dans le marasme du delta de l'égalité des chances, de la parité, de l'assistanat psycho-moteur et de l'anthropomorphisation des caniches. Rien que ça, ça devrait déjà être un indice.

Sous prétexte de révolte contre le despotisme de ceux qui sont inégalement gâtés par la naissance, on s'invente l'idée que tous les Hommes (amusant, c'est encore la journée de la femme) naissent égaux. Oui, libres aussi. Mais on va traiter un délire névrotique à la fois, vous voulez bien.
Intéressante idée. Donc, demain, maintenant que près de 8 millénaires d'histoire ont toujours divisés les Hommes selon leurs niveau d'aptitude, de compétence et de chance sont balayés par une bande de kangourous enfumés sous acides ayant violemment besoin de se rassurer sur leur condition maintenant qu'ils se retrouvent à poil devant l'Histoire à écrire, et se rendent compte qu'une plume ne se tient pas comme une fourche, bouseux remonté ou pas... donc, 8 millénaires d'Histoire balayés, disais-je, ben du coup les aléas de la génétique et de l'héritage séculaires vont évidemment se mettre au pas. Logique.

Pas grave, on peut confier la gestion de la bouffe à un boulimique demeuré. C'est un égal, il sera aussi bon que Joel Robuchon. En passant, bravo à ce dernier, un vrai défi à la création. J'aurais jamais cru qu'un cétacé aussi pouvait faire la cuisine en passant à la télé. Il paraît qu'il fait de la merde.
Laissons la fille qui sait pas compter tenir la caisse, même si on a essayé de lui apprendre 57 fois à additionner les ventes de la journée sans succés. Elle finira bien par remplacer son "Alalalala, c'est compliquéééé quand mêmeuh..." par une vitesse de procédure qui clourait Stephen Hawking dans un fauteuil roulant pour le restant de ses jours.
Et si le jeune, là, au premier rang, trouve que c'est plus créatif de taper en rythme sur la table que de retenir comment un petit A.H. a pu profiter des mouvements de masse d'un pays en pleine dichotomie sociale pour se faire élire chancelier, pourquoi pas ? C'est pas un égal lui aussi ?

J'aime. Je n'ai jamais fini de me marrer avec les utopistes qui y croient quand même, et se retrouvent un jour à tarter un gars qui ne comprend définitivement rien à rien en se demandant comment ils en sont arrivés là.

Maintenant, suite de l'exercice de dissertation en un seul jet sans relecture. Seconde partie.

Une deuxième catégorie d'idéalistes sociaux me donne tout autant raison de sourire avec agrément. Et celle là, je l'aime bien parce qu'ils sont encore un cran au-dessus de ce qu'ils pensent. Ne leur manque qu'à bêler, mais en général ça vient. Au pire, batte.

Cette catégorie de personnes, elle, profondément convaincue de l'INEGALITE inter-individuelle des êtres humains. Quand bien même ils n'orthographieraient jamais correctement la phrase précédente non plus.
Bien mieux, ils peuvent même vous dire à quelles critères visibles on peut certifier de l'inégalité en question. Si si.

Couleur de peau.
Confession.
Implantation capillaire.
...
T-Shirt de M.Pokora. Ok, parfois on PEUT tomber juste

Oui, je voue une profonde admiration à ces gens. Capables de distinguer les sous-humains des vrais humains. Non, vraiment. Et définitivement un cran encore au-dessus de leur idéal. Vraiment, pleinement, profondément HUMAINS. Capables de haïr sans aucune raison empiriquement défendable, si merveilleusement dénués de cellules cérébrales fonctionnelles que tout concept dont la finesse dépasse la généralisation à outrance leur est aussi inaccessible que l'orgasme pour une femme mariée. Ca c'est de l'humain authentique. Non, sans blague. Cf les 8 millénaires mentionnés plus haut.

Stop. Fin du délire. suite de l'exercice. Conclusion.

Inégalités inter individuelles. Et distribuées sans avarice aucune. Pas de couleur ou de religion ou de sexe ou de marque de bière pour la profonde incompétence inepte. Juste une belle et magistrale répartition universelle de l'inutilité profonde, propagée par la délicieuse idéologie post-moderniste que l'égalité utopique s'imposera tout naturellement en dépit de la biologie et du hasard des bonnes étoiles, permettant ainsi à l'absurde déchéance du nivelage par le bas de se répandre sous l'apparence de la normalité moralement acceptable.

Eventualité d'une complémentarité calculée en fonction des limites de chacun ? Sacrifiée sur l'autel de l'idéal sacro-saint intouchable.
L'Homme est un animal fascinant à cet égard. Le seul à s'imaginer la carotte et à se porter lui-même les coups de bâton pour se mener au mouroir.

Survival of the featest.
Survival of the fittest.
Survival of the festered.

Faites vos jeux.

2 mars 2007

Soucis pour six sous...


Ok. Jeu de mots minable. Promis je vais me cacher sous la table. Tout à l'heure.

Parce que là, je viens de défendre le bas peuple, aussi stupide soit-il, dans mon post précédent. Faut équilibrer. Vite.

Alors on va parler d'un truc qui me fait beaucoup rire. Ou plutôt, moi je vais parler, vous vous allez lire. Si vous voulez la ramener après, les commentaires c'est en bas. Je vous en prie.

Ce qui provoque donc aussi régulièrement mon hilarité, c'est les mous du bulbe pseudo capables qui se plaignent du très pénétrant trombinage du fondement que leur banquier préféré leur inflige.

Parce que c'est quand même pas très normal tout ça, et où qu'on leur explique qu'ils se sont trompés dans leur papiers et que c'est encore moi qui vais payer les frais, etc, etc, etc... Ad nauseum, autant pour le spolié auto-proclamé que pour le comptable bancaire qui peut se gaver de foie gras au détriment du connard moyen.

Hey, les enfants, activez le neurone, ça chauffe là.

Les gens traitent leur banque, aussi populaire ou agricole fut-elle, comme s'il s'agissait d'un service public de nos jours. Parce que, vous comprenez ma bonne dame, comme c'est aussi profondément enraciné dans le quotidien, c'est que c'est forcément un SERVICE de la société (en général, avec tous les spectres de variations).

Puisqu'il faut un RIB pour recevoir ci de public, ou un chèque pour ça, c'est que c'est pareil, non ?

Non.

Alors on reprend. Doucement, pour pas faire trop mal à la tête.
Une banque, c'est une société PRIVEE, qui gère des capitaux PRIVES, pour permettre à ses patrons PRIVES de gagner de l'argent.
Oui, les patrons. PAS vous. Vous, vous êtes un maillon de la chaîne alimentaire du cash-flow. Point.
Et ces pauvres patrons, s'ils ne vous PRENNENT pas de l'argent à un moment donné, ils vont difficilement pouvoir en GAGNER.
Tout le monde suit ?
Et comme ils veulent en gagner BEAUCOUP, les-dit patrons, parce qu'ils sont patrons quand-même, ben ils vont devoir en prendre à chaque fois qu'ils le peuvent.

Les contrats de prêts ne sont pas justes ? Les clauses de l'assurance vicieuses ? On vous facture le découvert et justement ça vous met plus à découvert ?
Ben oui. Faut arrêter de croire ce qu'on voit à la télé, les enfants. Ils peuvent se vendre comme des philanthropes à la vocation sociale tellement enflammée qu'elle en devient indécente. C'est de la pub. Ils peuvent vous parler comme des agents du service public. Calmement. Raisonnablement. Implacablement. Ils n'en sont pas.
Par contre, ils ont la LOI de leur côté, surtout si vous savez pas lire. Et accessoirement, eux, ils ont les moyens de se payer les bons avocats quand vous êtes à découvert.

Le service public qui vous assure une identité bancaire existe. Et pour les procédures, c'est tout ce qu'il vous faut. Oui je sais. Vous saviez pas. Alors maintenant on se sort les doigts du cul et on cherche.

Ou alors on arrête de pleurer. Parce que ça commence à me couffler, de me marrer. J'ai mal au joues.

Ici, on aime les pauvres...



Petit constat. Marrant de voir les gens se faire avoiner le porte-feuille, sourire aux lèvres, tuméfiées par la cas social attitude.

Ou comment les pauvres sont les nouvelles prostiputes du gang-bang économique, par formatage simpliste.

Le discound, c'est bien. C'est pas cher, le caddie.

Raté.


On les as bien habitués, les désavantagés du pouvoir d'achat. Débarquement massif du Discount (ceux qui se rappellent encore du premier CDM, ne vous levez pas, l'arthrite ça fatigue, hein ?). Pas assez cher mon fils, heureusement, étiquette pour pauvres à l'appui, on peut bouffer pour vraiment pas cher. Pas forcément bon non plus. Tant pis, de la merde dans l'assiette, sur la table l'emballage moche spécialement marqué "Top Budget, fais-toi-y-mon-gars-t'es-juste-un-cran-au-dessus-du-clodo". Mais au moins tu manges.

Alors on prend le rythme. Et puis tout le monde s'y met, alors plus de honte non plus. On s'habitue à enlever les fils des haricots, aussi.

Et là, c'est le drame. Façon Jurassic Parc. Le bouquin, pas le film.

On arrête de compter.

Dommage Eliane. Parce que d'autres, eux, n'ont pas arrêté.
Pas compliqué. Faites le test. Prenez Produit-Bateau-A, disons au hasard dans une enseigne discount comme celle de l'image. Oui, celle-là, plus haut. Puis Prenez Produit-Bateau-A', disons au hasard dans la catégorie premier prix d'une enseigne-pas-discount. Et pas comme dans l'image. Oui, faut suivre.

Surprise.


Bienvenue chez les drosophiles en chef. Ah oui, j'oubliais. Non, l'enseigne-pas-discount n'a pas drastiquement augmenté ses prix. Elle.

1 mars 2007

Technocratie Idiosyncratique Autoinduite


Un truc que j'adore, chez les gens.
Ils comprennent pas. Tant pis. C'est que c'est trop compliqué alors. On va demander à quelqu'un qui connaît alors.

Le profond complexe de la béatitude du vide intellectuel qui divise le monde en deux catégories de gens, ceux qui savent pas et ceux qui savent.
Le plafond de verre intellectuel censément attribué dans la culture populaire à la femelle capillairement dépigmentée, mais dont la contagion semble visiblement se contrefoutre autant du cheveu que de l'entre-jambes.

Posés face à un défi de logique qui dépasse leurs connaissances immédiates, la possibilité que le savoir nécessaire pour résoudre le problème puisse s'acquérir, même dans un délai relativement bref, leur passe tellement au-dessus de la tête qu'on devrait plutôt parler de vitesse de libération. Fermeture des frontière, exit le libre échange de la compréhension, leurs cerveaux s'alignent sur la nouvelle politique européenne. S'ils sont plus de trois, je monte le chauffage. Seule différence avec un marché de poisson à la criée, question de regards expressif. Côté étal.

Un mécanisme si profondément enraciné que la simple idée de complexité suffit à clore les écoutilles synaptiques. "Oulala c'est compliqué ça, faudrait trouver quelqu'un qui sait faire...". J'entends, je baffe. Au moins, j'ai envie.
Qu'ils leur soit éventuellement possible d'y arriver tout seuls, non. C'est COMPLIQUE, alors ils ne PEUVENT pas comprendre. Les connaissances s'organisent peut-être de manière hierarchisée et empirique, en général ils sont aussi aptes à prendre une marche que Godzilla (visage aussi expressif que celui de Jean Reno en option, pour ceux qui sont allergiques au cinéma Japonais d'après guerre).
Ca me fait un peu penser à une expérience ethologique en sciences cognitives, avec un singe, un batôn et une caisse, objectif banane... Cherchez vous même si vous connaissez pas. Et je révise les théories darwiennes aussi sec.

Ranger leur tiroir à chaussettes, infoutus de comprendre l'arborescence des répertoires. D'accord pour 4+8, pas pour 4000+8000, trop de chiffres, ça va forcément être plus difficile. Trier les SMS, perdu dans les papiers de l'EDF, y'a pleins de truc écrits petits, je comprends pas. Et si tu les lisais un par un, connard.

Alors bienvenue dans la société des spécialistes, parce qu'il faut des gens qui savent pour ceux qui savent pas. Ca devient rigolo quand le spécialiste aussi est un benet. Je sais créer des clefs dans une base de registre MSWIN. Euh, comment je réactualise l'affichage sur Firefox ? Arrêtez de rire. Vécu.

Société divisée. Moi, ça me va. On ne parle pas aux tronches, ils sont bizarres, ils savent tout. J'aime pas qu'on me parle, j'adore qu'on me prenne pour un Dieu. A leur niveau, c'est presque vrai. Pas moi qui suis grand, c'est eux qui rampent.

Et maintenant, une pensée pour celui qui a compris le titre de ce post sans ouvrir le dictionnaire.

Sors ton doigt du nez. Arrête de bander. Commence à flipper. Ils sont plus nombreux que toi. Beaucoup plus nombreux...

Question de Périodicité

Pas de post depuis un bout de temps.
Pas d'ordi, pas d'internet. Foutus pauvres; devraient pas faire de blog.

Les fréquentez pas.