Le Globetrotter, la petite rubrique périodique. J'en ai pour tout le monde.
Ah, douce teutonnie chère à mon coeur.
Pays de science, de convivialité, de trekkies, de politique fédérale boîtonnante, de blondes beautés félines taillées à même le granit question finesse.
Pays de Tokio Hotel... Merde, en fait je pourrais m'arrêter là.
Les Allemands aiment faire les choses convenablement. Surtout se couler.
Et j'ai eu l'occasion de charger convenablement les accus sur le sujet hier. (D'où "pas-de-post". De toute façon, pourquoi je me justifie, moi ?)
Pays délicieux, pétri de honte nationale mal digérée qui a donné au monde au moins deux renvois historiques qualifiables de "mondiaux", plus un troisième déposé à domicile qu'on appellera par décence "identité culturelle contemporaine". Qui macère.
Traumatisés par l'idée que leurs mamans et leurs papas aient consciencieusement manqué d'extérminer un quart de la planète quelques décennies plus tôt, et ni assez ethniques ni assez Israeliens pour qu'on puisse simplement passer ça dans la seconde moitié du JT comme vague mention internationale, les Allemands appliquent tout leur acharnement aux cours de rattrapage fournis par les ex-occupants post-défaite, la Réunification en guise de béquille salvatrice pour garder à tout prix les yeux fermés sur la longue traînée de matière grise qui jalonne leur descente vers l'infantilisme pro-américain sans concession.
Ca y est, le mot est lâché. Peut-être le déclencheur définitif de la ruine germanique, avec certitude celle de mon ire déchaînée.
Là où le fermier Normand a vu la pérénité de l'hymen de ses filles s'aligner sur la consistance du Chewing Gum des GIes, l'Allemagne a uniformément doté ses générations à venir d'une capacité rectale suffisante pour accueillir un Sherman M-10 Wolverine. Grâce soit rendue à la production pornographique allemande pour avoir depuis su transmettre cette tradition au sens le plus littéral, c'est encore le moindre des maux dont ce pays s'afflige.
Perdu dans la tonte de jours meilleurs, c'est à croire que le modèle américain a pénétré au niveau moléculaire depuis l'occupation alliée. A part éventuellement la subtilité architecturale soviétique, utilisée à bon escient dans les logements octroyés aujourd'hui à bas prix aux immigrants Turcs, histoire de bien leur faire comprendre l'égalité des chances, tout ce dont les Allemands semblent avoir hérité de la disette du perdant est l'idée incocevable qu'évolution rime avec outre-Atlantique... Sigh.
Que les saillies furieuses de culturistes priapiques aux couleurs de l'Oncle Sam aient pu enfoncer à grands coups de boutoir une telle idée dans la tête d'une génération ou deux d'Allemands à cette époque reste encore très concevable. Après tout, c'était quand même eux, les blonds qui avaient gagné.
Mais les Allemands aiment faire les choses bien. Même lorsque l'échec du modèle social porté aux nues est assez évident pour pouvoir devenir un sujet au bac général français, ils s'entêtent.
Premier reflet, le media televisuel. Méthode de communication sociale casi-exclusive, à l'instar du grand frère américain. La prositution de l'intellect s'élève ici carrément au rang de maison de passes. Et c'est le bonheur à tous les étages.
La linguistique générale, les Allemands mâtinant, presque aussi souvent en Anglais qu'en Allemand, leur équivalent de langage SMS largement diffusé avec de vagues relents de Turc, dans une pathétique tentative d'apparât égalitaire derrière lequel on peut continuer à tabasser l'immigré dans les ruelles sombres, de toute façon c'est un chômeur.
Grilles des programmes, cages pour Chimpanzés monomaniaques, découpage américain de plages publicitaires à vif dans le tissu adipeux des Reality-Show semi-fictionnels surrinés en boucle de 13 à 18h, 4 chaînes publiques sur 8.
Le Star System n'est pas en reste. Je ne m'étends pas sur le sujet, ils n'ont pas encore suinté outre-Rhin. Image simple: Massimo Gargia. Aujourd'hui. Pleins.
Vague furoncle émergeant sur le flot de la grasse réalité allemande, la déchéance cathodique n'est que le premier maillon de la grande chaîne (il)logique qui se déroule dans le vide non-sensique généré par une société qui élève American Pie au rang d'oeuvre d'art. Documentaire.
La réputation du touriste allemand, modèle d'exportation estampilé 100% pur porc, se justifie tristement même une fois retirée la couenne financière, découvrant à nu ce qui ne saurait pudiquement être décrit que comme un-américain-avec-un-drôle-d'accent. Marche uniquement avec le modèle masculin. Les Allemandes sont un peu mieux élevées. Elles ne parlent pas la bouche pleine.
Heureusement, le modèle social de la grande nation germanique, considérablement en avance sur tout ses voisins niveau américanisation anti-productive, dans un effort de course digne d'un lévrier afghan qui a flairé la femelle en chaleur, abîme lentement le pays dans les convulsions gluantes de la phase terminale du mécanisme de pensée.
Bientôt définitivement soudés par la croissante charge pondérale alcoolisée à l'écran baveux de leur incohérence socialement acceptable, il leur faudra un petit bonhomme très très motivé pour emmettre à nouveau quelque son que ce soit. Et peut-être une guerre...
Ah, finalement non, ils ont déjà donné.
Tant pis.
J'enverrais une couronne.