
Premier post. On va tailler dans le vif de l'actualité. Mr Sarkozy passe à Perpignan, je passe au meeting. Poussé par la curiosité, malsaine.
Intéressant. Pas le personnage, on connaît maintenant. On s'en fout. Non, la foule.
J'en sors un peu déprimé. Par la langue de bois, celle des militants.
La nature humaine se satisfait de combler ses besoins naturels, et de marquer son territoire en pissant sur la tête de son voisin. D'autant mieux si il saigne, aussi. Pas de mystère là dedans.
Valeurs républicaines, ordre, grandeur. Ma foi, les pédophiles et les extrémistes religieux aussi ont leurs prétextes.
J'ai vu un petit homme parler Travail, Famille, Patrie. Et j'ai vu la masse demander avidement la même chose qu'à l'époque. Une chance de voir du sang, de préférence pas le leur, et de frissonner avec une jouissance gênée au rythme des contractions de leur bas-ventre en voyant la puissance humaine s'abattre ailleurs que sur eux, en se plaçant du bon côté de la barrière.
Finalement, irréprochable.
La compétence qui permet de canaliser l'atavisme pulsionnel en lui donnant une apparence de constructivité idéologique est finalement au mieux lorsqu'on lui confie les rênes du pouvoir, la masse réagit idéalement.
On veut posséder, bannir et infliger sa supériorité avec une violence satisfaisante, en se sentant dans son bon droit. Dommage qu'on ne l'assume pas ouvertement, point.
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